Mission III : La Défense des droits

↓ Une des missions de la FAMM ↓

La défense des droits et des intérêts des mahorais en métropole par la Fédération des Associations Mahoraises de Métropole.

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Une défense des intérêts des mahorais de l’hexagone.

Conformément à l’article 4.2 de ses statuts, la fédération des Associations Mahoraises de Métropole (Famm) œuvre au quotidien à se saisir et à défendre les intérêts des mahorais vivants en Métropole.Effet, que l’on fasse référence du Traité de Paris en 1763, du traité de Berlin en 1885 : le sort des possessions françaises du Canada comme le partage de l’Afrique ont été scellés sur le Vieux Continent! C’est tout naturellement en application de ce constat de bon sens que la population mahoraise a sollicité l’appui de ceux qui pouvaient les aider en métropole pour la défense de leurs intérêts.

C’est ainsi qu’en 1958, lorsqu’il s’est avéré que les élus comoriens choisiraient le maintien du statut de territoire d’outre-mer, les notables mahorais ont dépêché à Paris l’un des leurs, Georges Nahouda, pour qu’il plaide, auprès du général de Gaulle, la cause de la départementalisation. Comme le « décoré du 15 août » qu’évoque Alphonse Daudet dans les Contes du lundi, Nahouda a fait antichambre sans jamais être reçu, et s’en est retourné fort déçu à Mayotte.

Dès l’automne de 1973, lorsque Younoussa Bamana, alors député de Mayotte à l’Assemblée des Comores, inculpé de violences lors d’une manifestation à Poroani contre la venue d’Ahmed Abdallah, président de cette assemblée, dut choisir un défenseur, il s’était adressé à un jeune avocat parisien au patronyme chargé d’histoire, Me Laurent Valléry-Radot, arrière petit neveu de Louis Pasteur. Lorsque les menaces se précisèrent, les notables mahorais sollicitèrent naturellement, à Paris, ceux qui pouvaient les aider, et, en premier lieu, l’avocat qui avait défendu Bamana.

Les défis auxquels sont confrontés Mayotte et en particulier sa population venue s’installer dans l’hexagone n’ont pas disparu avec la naissance officielle du Département de Mayotte. Beaucoup de chemin reste à faire pour que les Mahorais bénéficient de l’ensemble des droits garantis par notre Constitution.

Or dès lors que la départementalisation de Mayotte, en mars 2011, et toute son histoire administrative s’étant construite sur des vicissitudes, il est apparu normal que la Famm en sa qualité de porte parole de la voix des mahoraises et des mahorais en métropole poursuive la mission de défense des intérêts de mahorais vivant en métropole.

En partenariat avec ses associations adhérentes et des bénévoles, la Famm œuvre depuis sa création en 1993 sur quatre desseins.

En premier lieu, la Famm veille à ce que le citoyen mahorais bénéficie d’un même service public comme tout autre citoyen français.

Ensuite, la fédération s’évertue à poursuivre l’accompagnement de « l’acceptation de français » de Mayotte car dans l’hexagone nombre de nos concitoyens français originaires de Mayotte font  régulièrement l’objet de discrimination administrative. Ce qui occasionne une rupture d’égalité devant le service public. C’est à titre que la Famm milite fortement notamment grâce à son réseau au niveau interministériel contre ce qu’elle appelle  « la défiance immobile » qui pourrait être exercée par la puissance publique à l’endroit de nos concitoyens.

Enfin, la fédération s’évertue à accompagner les actions de promotions de Mayotte dans l’hexagone au travers l’accompagnement des initiatives portées par les associations mahoraises de la métropole et par tout citoyen originaire de Mayotte.

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